Auteur : Fidelma Trevor

Le suicide par le feu de Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid en décembre 2010 a sonné le déclenchement de la révolution tunisienne. Malgré le retour de la démocratie, pas moins d’une vingtaine de Tunisiens s’immolent chaque année. Le désespoir est à la mesure de l’espoir apporté par le mouvement populaire. Immense. Le terrorisme n’est pas vaincu, les jeunes chômeurs diplômés continuent des sit-in qui sont de plus en plus réprimés, les grèves se multiplient, les politiques déçoivent, la chute du dinar a amplifié la crise économique et donc sociale… Et puis il y a quelques réussites : la liberté d’expression retrouvée, les élections libres ou encore la palmeraie de Jemna, dans le sud du pays, expérience sociale et économique issue de la Révolution qu’il faut défendre chaque jour face à l’État.

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