“Le thé, ce matin, a un goût amer. Nordine y ajoute un cinquième sucre. Les médecins disent que ça le tuera, mais les médecins… Ils ne savent toujours pas ce qui est en train de bouffer son fils, alors que lui meurt pour de vrai.
— Ce sont les reins, monsieur Hassan. Il fau-drait en changer. Ici, à l’hôpital national, on ne peut pas faire ce genre d’opération. Il faut aller à Damas, dans des cliniques privées (…) ”

Une nouvelle de Benoît Séverac, illustration d’Elza Montlahuc

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