Il y a moins d’un an, nous avions interrogé dans notre numéro 11 Elias Sanbar, historien, diplomate, ex-ambassadeur de la Palestine à l’Unesco, écrivain, très impliqué dans la défense du peuple palestinien. À l’époque, la Palestine semblait avoir disparu des radars de l’actualité, mais comme chacun sait ce sujet ressurgit à chaque soubresaut ou lors de toute nouvelle tragédie comme celle survenue à partir du 7 octobre 2023  avec les attaques sanglantes du mouvement Hamas, perpétrées depuis Gaza, contre des citoyens et civils israéliens sans défense à l’intérieur du territoire d’Israël. Ce déchainement de violence intervient alors que le gouvernement le plus à droite (et extrémiste) de l’histoire de l’État hébreu croyait avoir la situation sécuritaire bien en main, en gérant un conflit dit de “basse intensité”. Le statu-quo et le maintien des Palestiniens (aussi bien en Cisjordanie qu’à Gaza) dans un état de sous-citoyens privés de droits les plus élémentaires (y compris privés de territoire viable et du droit à se déplacer sans contraintes) ne peut mener qu’à la révolte et à la violence.

Après la terreur contre les civils israéliens, l’État d’Israël et son armée bombardent et assiègent Gaza une nouvelle fois, en dépit des lois internationales avec l’assentiment des pays occidentaux. À quand une véritable paix des deux côtés, le retour d’un ordre juste ?

Relire les paroles d’Elias Sanbar, homme de paix et de dialogue dans le numéro 11 de la revue Gibraltar.

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